Avant la Deuxième guerre mondiale, ces femmes étaient souvent considérées comme étant la basse classe des geisha et se déplaçaient librement, lorsqu'elles n'étaient pas liées par contrat, de station balnéaire en station balnéaire pour trouver du travail ; sans faire état de leur passé. Il arriva alors que certaines d'entre elles furent « parrainées » par des « hommes d'affaires » peu scrupuleux. Ces derniers louèrent les services de leurs « protégées » pour distraire des réunions. Ce faisant, ils accréditaient, dès cette période, la réputation de prostituées de ces femmes (ce qui n'était pas tout à fait faux).
Les geishas des stations balnéaires sont essentiellement différentes des geishas pratiquant dans leshamaachi de Kyoto et de Tokyo. Ces dernières travaillent habituellement en nombre restreint (5 ou 6) au sein de salons de thé tandis que les onsen geishas, par escadrons de 60 à 70 distribués dans les halls des grands hôtels, recrutent parmi les touristes. L'expansion actuelle du tourisme allié à l'appât du gain ont conduit les onsen geishas, qui travaillaient historiquement dans de petites structures, à se lancer dans des affaires plus importantes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire