vendredi 1 février 2008

Hommage à Mineko Iwasaki



Jugée digne, à l'âge de trois ans, de devenir l'héritière de la « maison de geishas » la plus prisée de Kyoto, Mineko Iwasaki décide de quitter ses parents pour les sauver de la misère. On lui apprend la danse, la musique, la calligraphie, la discipline. Mais elle découvre peu à peu, derrière les kimonos de soie et les réceptions prestigieuses - où magnats de l'industrie, monstres sacrés du cinéma et têtes couronnées se disputent sa compagnie dans les année 60 et 70. C'est d'ailleurs elle qui a conseillé l'auteur Arthur Golden pour son best seller, "Geisha". Relation qui a mal tournée puisqu'elle a poursuivit monsieur Golden pour avoir écrit son nom à la fin du livre dans les remerciements, alors qu'elle désirait rester anonyme.


Dans sa biographie, Ma vie de Geisha, elle nous offre le témoignage bouleversant de son histoire hors du commun : "On a dit de moi que j’étais la plus grande geisha de ma génération. Certes, j’ai recueilli les plus beaux succès. Mon destin a été jalonné d’extraordinaires défis et de merveilleuses gratifications. Et pourtant les astreintes de ce qui est plus qu’une profession - un véritable sacerdoce - m’ont finalement poussée à l’abandonner... Il est temps de lever les voiles du mystère qui plane autour de la vie des geishas. Je veux briser un silence vieux de trois cents ans. Je vous invite à me suivre dans le monde des fleurs et des saules, le monde de Gion-Kobu".

Je vous invite à lire son livre, il est l’essence même de la culture geisha.

1 commentaire:

Kenka a dit…

J'avais entendu parlé du livre, mais je ne savais pas de qui ça parlait. Merci pour l'info !